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6 juin 2012 3 06 /06 /juin /2012 04:54

Bourges, ville de culture? c'est une chose sûre !

Tous les musée sont en accés libre et gratuit alors nous en profiterons...


Musée du Berry, art et tradition populaire


Construit à partir de 1490 et achevé en 1515-1518, c'est un superbe édifice de la Première Renaissance française.

Les collections comportent du mobilier, des meubles en marqueterie ou en laque de Chine, un ensemble de tapisseries du 16 et 17 ème siècles, ainsi que des objets d'art et des peintures .


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5 juin 2012 2 05 /06 /juin /2012 04:47

Anobli en 1441 par le roi Charles VII, il est à la tête d'un négoce prospère en Méditerranée, lorsqu'il entreprend la construction de ce qu'il nomme sa «grant maison».

 Ce terme désignait autant les dimensions hors du commun de l'édifice que la somptuosité du décor.

 

 bourges-palais-copie-1.jpg

 

bourges-p-2

La demeure est construite sur l'ancien rempart gallo-romain, qui détermine une importante dénivellation, habilement utilisée pour faire d'une des tours, siège d'un fief, un donjon dominant le corps de logis.

Du côté opposé, l'hôtel se trouve de plain-pied avec la ville haute.

La maison déploie ainsi un plan en quadrilatère irrégulier, dont les bâtiments entourent une cour intérieure et présentent leurs deux belles façades à l'est et à l'ouest.

 

A l'est, la façade principale présente un pavillon avec portes charretière et piétonne et chapelle à l'étage, évoquant un châtelet d'entrée.

 

Son décor porte coquilles et cœurs, armes parlantes de Jacques Cœur.

Le palais est un symbole de sa richesse mais le faquin sait faire aussi profil bas en multipliant les attentions au roi ! On y trouve des fleurs de lys !

 

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De chaque côté d'un balcon couvert d'un dais de pierre, qui abritait autrefois la statue équestre de Charles VII, apparaissent dans deux étonnantes fausses fenêtres, les sculptures de deux personnages accoudés, l'un à gauche, l'autre à droite. Sans doute Jacques et sa mie, regardant initialement le roi, puis lui tournant le dos au moment de la disgrâce.

 

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La demeure est confortable : nombreuses cheminées, latrines à portée des chambres, accès direct entre les chambres et des étuves alimentées en eau chaude et dotées d'un vestiaire particulier.

Jacques Cœur ne vivra jamais dans ce palais, la disgrâce arrivera avant son installation

 

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4 juin 2012 1 04 /06 /juin /2012 04:16

jacques-coeur.jpg

 

Jacques Cœur, est partout dans la ville, il en est l'emblème.

Fils d’un marchand drapier, il deviendra l’un des habitants les plus illustres de son époque.

D’abord travaillant avec son père comme fournisseur de la cour ducale, il va connaître une ascension fulgurante en  épousant la fille du prévôt de Bourges, Macée de Léodepart.

 

Nommé grand argentier par Charles VII en 1436, c’est-à-dire fournisseur de la cour royale, il va développer un réseau commercial international grâce à l’établissement d’un réseau de comptoirs et d’une flotte commerciale. Il va acheter tout ce dont la cour et le roi a besoin et fera au passage des bénéfices à son profit.

C'est le 1er marchand français à établir des relations commerciales avec les pays du Levant.Il deviendra banquier, prêtant aux riches et au roi !

 

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Sa fortune devient trop grande ; elle va éveiller les jalousies, et le conduire à sa perte. Traduit et condamné par la justice royale, il devient un homme traqué.

Ruiné, il se tourne vers le pape Nicolas V.

Tous ses biens seront confisqués et vendus au profit du roi, et il meurt sur l'île de Chios en Grèce, toujours en exil en 1456.

La trace la plus marquante qu’il a laissée dans la ville est la construction d’un hôtel particulier encore existant aujourd’hui, le palais Jacques-Cœur.

Il mérite une grande visite

 

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3 juin 2012 7 03 /06 /juin /2012 05:00

arum-pluieEn 1872 aux Etats-Unis, Julia Ward Howe  imagine un jour pour fêter  les mères de famille.

Elle fut la première  à évoquer un jour consacré aux  mères. Mais  personne ne prit son idée au sérieux.


Il faudra attendre 1907 et Anna M Jarvis.

Anna M. Jarvis entreprend une démarche auprès des autorités, de son état : la Virginie, pour célébrer un service religieux en l'honneur de toutes les mères lors du second dimanche du mois., mois où elle a perdu la sienne !


 L'année suivante, la première Fête des Mères sous la forme que nous connaissons aujourd'hui est célébrée à Grafton, lieu de naissance d'Anna Jarvis. Sa campagne semble émouvoir la population, car l'usage s'implante bien vite dans le reste de la Virginie.


 En 1914, le président des Etats-Unis Woodrow Wilson institue le second dimanche de mai comme journée de fête officielle en l'honneur de toutes les mamans.


En 1917, les soldats américains, propagèrent cette célébration en écrivant des lettres à leurs mères. Les français chargés du courrier constatent  des envois massifs à cette date qui leur est mystérieuse.

On se renseigne et l'idée fait son chemin !

Après la guerre 14-18,  la France a besoin de se repeupler; l'idée d'honorer les mères de famille reviens en force.

Dès juin 1918, les Français célébrent la première fête des Mères;  en 1920, le Ministre de l'Intérieur crée le 19 décembre par arrêté "la première journée des Mères de famille nombreuse" .


  La fête devient un instrument de la politique nataliste pour la France exsangue après que la fine fleur de ses jeunes hommes soit tombée sur les champs de bataille.
On honorait surtout les mères de familles nombreuses. 

 

index


La fécondité est alors érigée en vertu civique. Cette aspiration, puissamment relayée par un courant patriote, fut officialisée en 1926.
La Fête des Mères  célébrant toutes les femmes ayant connu la maternité, sans rapport au nombre d'enfants, date du Gouvernement de Vichy.
Le 25 Mai 1941, le Maréchal Pétain institue définitivement "la journée nationale des mères".

A l'époque, l'image que l'on véhiculait de la mère est totalement différente de celle qui existe actuellement. Il s'agissait alors d'une mère au foyer, bonne cuisinière, peu éduquée, relativement soumise aux contingences masculines.


Cette fête laïque très populaire en France a été instaurée officiellement en Mai 1950. 

Ce n'est que sous le Général de Gaulle que la fête des Mères est fixée au dernier Dimanche du mois de Mai;

Chaque année, en France, les Maires, Députés ou Conseillers Généraux remettent des médailles aux mères de familles nombreuses.

La médaille d’or, lorsque le nombre d'enfants est de huit et plus.
La médaille d’argent, lorsque le nombre d'enfants est de six ou sept.
La médaille de bronze, lorsque la famille élève ou a élevé quatre ou cinq enfants.

 

 

 

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3 juin 2012 7 03 /06 /juin /2012 04:16

bourges-1.jpg

 

Rue Bourbonnoux ou place Gordaine mais aussi autour de la Cathédrale, plus de 400 maisons en pan de bois, en grande majorité édifiées dans les dernières années du 15 ème siècle, bordent encore les rues et témoignent de la richesse de son quartier médiéval.

Autrefois, véritables lieux de vie et d’échanges commerciaux, ces maisons avaient presque toutes un rez-de-chaussée  occupé par une boutique ou ouvroir, suivi d’une pièce de service: la cuisine et des pièces d’habitation à l’étage.

Bourges est aussi une ville riche en chasse-roue, tu vois Sitelle moi aussi je suis gâtée !

 

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2 juin 2012 6 02 /06 /juin /2012 04:13

Avoir un binôme a du bon car lui, sans doute moins réceptif au lieu et plus en recherche du détail, il trouve Jeanne ! Elle est imposante comment ai-je pu passer à coté?

A toi de jouer ma mie parisienne....

 

jeanne-bourges.jpg

 

La Cathédrale est encore entourée des maisons en pan de bois, qui témoignent du riche passé médiéval de Bourges. Allons nous perdre dans les ruelles, même si la pluie nous accompagnera toute la matinée !

 

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1 juin 2012 5 01 /06 /juin /2012 01:05

 

bourges-cath-copie-1

Classée Patrimoine mondial de l'UNESCO, la cathédrale est un édifice grandiose qui marque la naissance de l'art gothique classique.

Commencée en 1195 par le chevet établi sur le fossé du rempart gallo-romain, la construction de la cathédrale s'est poursuivie par la nef et la façade occidentale.

  Deux tours dominent la ville

* La Tour sud, dite la « Tour sourde » parce qu'elle n'a jamais reçu de cloches

* La Tour nord dite « Tour de Beurre »  reconstruite après son effondrement en 1506 avec l’argent prélevé sur la consommation de beurre.

 

bourges-vitrail

 

Les volumes intérieurs sont impressionnants et s'agencent pour laisser passer la lumière de manière diffuse et continue. C'est sublime et la beauté du lieu est aussi dû aux vitraux du début du 13 ème siècle, distribués sur les trois étages de l'élévation du chœur, éblouissant autant par la magnificence de leurs couleurs que par le sens de leur lecture.

Ces « livres de lumière » illustrent l’enseignement de l’Eglise : autour du Christ du Jugement dernier et de l’Apocalypse, de la Vierge et de Saint-Etienne, s’ordonnent hiérarchiquement les corporations des métiers, les scènes de l’Ancien et du Nouveau Testament, la vie des saints et des martyrs, les archevêques de Bourges, les prophètes et les apôtres.

 

bourges-vitrail3.jpg

             

 

Les chapelles latérales du XIVe au XVIIe siècle furent décorées par des familles de notables de Bourges; la plus célèbre est sans doute la Chapelle Jacques Cœur et sa verrière de l'Annonciation.

Bien sur je cherche Jeanne mais ne la trouve pas, tout est si grand et la Truffe et son maitre attendent dehors que je termine ma visite, pour profiter du spectacle !

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31 mai 2012 4 31 /05 /mai /2012 02:52

Quittons un moment le clocher et son pays pour une balade dans le Cher, direction Bourges.

 

bourges-maison

Port sur l’Yèvre, connue dès l'antiquité, Bourges émerge avec les  .

Pendant les invasions barbares, la ville se replie sur elle-même et une enceinte gallo-romaine est construite en remployant les pierres des bâtiments officiels.

 

 Très vite, Bourges devient le siège d’un archevêché, dont relèvent les diocèses d’Albi, de Cahors, de Clermont, de Mende, du Puy-en-Velay, de Rodez, de Saint-Flour et de Tulle.

 

 Au moyen âge, la ville fait partie du royaume d'Aquitaine. On y retrouve Aliénor et Richard.

De nombreuses abbayes sont alors fondées avec l’appui du pouvoir royal comme celle de Saint-Ambroix. , ainsi que la cathédrale Saint-Étienne.

Un peu plus tard, C'est Philippe Auguste, roi de France, qui va faire l'âge d'or de la ville autour du chantier démesuré  de la cathédrale, et la construction d’une nouvelle enceinte. En effet, la ville est un centre religieux important, même si elle ne possède pas de centre de pèlerinage.

 

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Au 14 ème siècle, la ville devient la capitale du duché de Berry, qui est donné en apanage à Jean de Berry, troisième fils du roi de France Jean le Bon, et frère du roi Charles V.

Ce grand seigneur, fils, frère, et oncle de roi, pair de France, va développer dans sa capitale une cour fastueuse.

 Il va attirer dans la ville de nombreux artistes parmi les plus brillants de son temps. Ces grands chantiers vont profondément marquer la ville. Son plus grand ouvrage sera la construction d’un palais ducal  bâti sur les restes de la muraille gallo-romaine.

 

bourges-palais

 

Au 16 ème siècle, Bourges resplendit par son Université. Elle accueille les plus grands humanistes

Au 17 ème siècle, la ville connaît une refonte. La cité encore médiévale s’ouvre, les murailles sont détruites, de nombreux édifices publics sont bâtis ou réaménagés, on ouvre des jardins à la française signés Le Notre.


 

Après une période de calme, au 19 ème siècle, Bourges retrouve un véritable essor économique  avec l'installation d'industries métallurgiques, aéronautiques, chimiques et porcelainières.

 

bourges-porcel

 



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30 mai 2012 3 30 /05 /mai /2012 04:52

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Bollée c'est aussi des automobiles !

Voir le blog passiontoutauto

 

bollee-copie-1

 

Toutes ces voitures me donnent des envies de voyage !

Vos valises sont prêtes, en route !

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29 mai 2012 2 29 /05 /mai /2012 04:51

Dans leurs musettes, la grosse pince, pour tenir le récipient qui contenait le bronze en fusion.

Une louche pour prélever dans le four une petite quantité de bronze pour vérifier la qualité

Une planchette de bois pour tasser

Des poinçons pour marquer la cloche et toute une kyrielle de lettres et dessins.

 outil.jpg

 

 

Après avoir tracé les formes de la cloche sur une planche métallique ou de bois : la planche à trousser, elle est montée sur pivot, où il est construit le moule de la cloche qui se compose de trois parties distinctes superposées.

Les deux formes définissent le profil de la cloche et les caractéristiques musicales d'une cloche.

Les trois parties superposées sont : Le noyau : constitué de briques recouvertes d'argile

La fausse cloche : Elle est faite de terre argileuse ou en sable, c'est une réplique de la future cloche. Sur cette fausse cloche, les inscriptions seront posées, elles sont faites en cire d'abeille.

 

lettres

 

La chape en terre est formée de couches. Les premières sont obtenues grâce à une terre très fine à l'état liquide dite la potée. Les couches suivantes sont réalisées avec la terre glaise.

 

 Lorsque les trois éléments sont terminés, le moule est chauffé pour faire fondre la cire des inscriptions. Elles resteront aux creux de la chape.

 

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On casse la fausse cloche, un espace vide apparaît. C'est à cet endroit que l'on fera couler le bronze. On pose sur le moule les anses.

Les moules sont transportés dans une fosse dite "fosse de coulée" située au pied du four. Les moules sont recouverts de sable, d'où émergera le trou de la coulée.

La coulée : Lorsque le métal est liquide et qu'il a atteint une température de 1 100°C, la coulée peut commencer. Le fondeur libère le métal en fusion.

 

four2


    La cloche : Après quelques heures ou quelques jours de refroidissement, le moule est cassé et la cloche apparaît noire et rugueuse.

Il ne reste plus qu'à polir, brosser et limer.

Et dernier travail, il faut accorder comme un instrument de musique.

C'est tout un travail d'art.

 

A voir le musée campanaire Bollée à Orléans

 

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