Dernière visite avant le départ vers d'autres lieux: Oyré et sa très belle église.
Tuffeau et tuiles plates font de l'église Saint-Sulpice , bâtie au début du 12e siècle, un édifice de transition entre le Poitou et la Touraine.
Saint-Sulpice, dit le débonnaire ou le pieux, est né dans le Berry à Vatan. Il meurt vers 647. Elevé au sacerdoce par saint Austregisille, évêque de Bourges, il devient son archidiacre. Le roi Clotaire II, le prend pour aumônier et le fait évêque de Bourges en 624
Classée Monument historique à la fin de 1914, elle fait partie des plus remarquables petits édifices romans de la Vienne.
Une bulle du pape Alexandre III datée de l'année 1163 nous apprend que l'église dépendait du prieuré de Saint-Denis-en-Vaux, lui même relevant de la grande abbaye de Saint-Denis, près de Paris.
Sa grande particularité est la galerie qui enveloppe sa façade ouest et une partie de son côté sud. Un tel dispositif, peu fréquent dans la région, rappelle des édifices de Champagne, d'Ile-de-France et surtout d'Espagne.
Cette galerie, équipée de banquettes de pierre, ménageait une transition entre l'espace profane extérieur et l'espace sacré intérieur. Elle était aussi un lieu de rassemblement communautaire, annonces, délibérations.
Le clocher est implanté sur la croisée du transept. Dépourvu de contreforts, abside et absidioles sont ornées d'une corniche supportée par des modillons, dont certains drôles et insolites.
Saint-Sulpice, dit le débonnaire ou le pieux, est né dans le Berry à Vatan. Il meurt vers 647. Elevé au sacerdoce par saint Austregisille, évêque de Bourges, il devient son archidiacre. Le roi Clotaire II, le prend pour aumônier et le fait évêque de Bourges en 624
Dans la célèbre église parisienne Saint-Sulpice est conservée une de ses reliques.