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17 mai 2011 2 17 /05 /mai /2011 05:57

etendard.jpg    Jeanne part de Vaucouleurs le 23 février escortée de six hommes, et 150 lieues plus tard, arrive le 5 mars 1429 à Sainte-Catherine-de-Fierbois. Elle n'a que 17 ans !  Mais les voix de sainte Catherine et sainte Marguerite la guident.

     Elle est hébergée dans l'aumônerie construite par Boucicaut et fait rédiger une lettre au Dauphin qu'elle fait porter par deux hommes de son escorte et alla, à Fierbois, prier devant la statue de sainte Catherine qui trônait dans la chapelle dédiée à son nom.

     Le lendemain elle assiste à trois messes dans cette même chapelle. Ayant reçu réponse à son courrier, elle se met en route pour Chinon le 6 mars.

    Elle se rend à Tours pour y récupérer l'armure confectionnée pour elle, et quand on lui propose une épée, elle la refuse avançant que « ses voix » lui avaient révélé l'existence d'une autre épée et donné l'ordre d'aller la chercher pour sa mission, enterrée derrière l'autel de la chapelle de Sainte-Catherine-de-Fierbois et reconnaissable à cinq croix gravées sur la lame (épée de Charles Martel). Voici ce que l'on peut lire à ce propos dans les minutes de son procès :

 

    «  …Tandis que j'étais à Tours, j'envoyai chercher une épée qui se trouvait dans l'église Sainte-Catherine-de-Fierbois derrière l'autel.

    — Comment saviez-vous que cette épée fût là ?

    — Cette épée était en terre, toute rouillée et la garde était ornée de cinq croix. Je sus qu'elle se trouvait là par mes voix, et l'homme qui l'alla chercher ne l'avait jamais vue. J'écrivis aux ecclésiastiques dudit lieu qu'ils voulussent bien m'envoyer cette épée, et ils me l’envoyèrent. Elle n'était pas trop enfoncée en terre, derrière l'autel comme il me semble. Aussitôt après que l'épée eût été trouvée, les ecclésiastiques dudit lieu la frottèrent, et aussitôt la rouille tomba sans difficulté. Ce fut l'armurier de Tours qui l'alla chercher. Les prêtres de Fierbois me firent don d'un fourreau, et les habitants de Tours d'un autre. On fit donc faire deux fourreaux, l'un de velours vermeil, et l'autre de drap d'or. Et moi j'en fis faire un troisième de cuir solide… »

 

jeanne-st-cath.jpgA partir de là, l'histoire de Jeanne se confond avec celle de la France

 

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commentaires

C
<br /> Coucou Eléonor,<br /> Et je suis fièèèèèrrre... et je suis fièèèèèrrre... d'avoir fait ta connaissance par le biais des ondes....<br /> Depuis hier j'attendais cette suite...<br /> Mais j'ai tout de même eu du mal à rester dans mon coin, car je pressentais cette suite, et quelle suite!!!<br /> Eléonor, toi aussi tu mérites ta couronne, et c'est la tête couronnée de Chemin de traverse qui te le dit... LOL...<br /> Quant à la statue de Jehanne, celle qui est à l'intérieur de l'église Ste-Catherine, c'est un modèle d'Adolphe Roberton.<br /> J'attends la suite... je me régale de te lire... même si tu n'évoques pas Jehanne.<br /> Gros bisous<br /> Chantal<br /> <br /> <br />
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E
<br /> <br /> lol, ouf ! même quand Jeanne n'est pas sur le net!<br /> <br /> <br /> merci , je suis chaque fois plus épatée de tes connaissances statuaires<br /> <br /> <br /> <br />
C
<br /> Je ne connaissais pas cette histoire d'épée ! Dis donc... tu en trouve des Jehannes en ce moment !!! Veinarde ! Biz<br /> <br /> <br />
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E
<br /> <br /> oui, j'en ai encore vue une aujourd'hui tout prés de chez moi avec des amis de Lyon, la plus jolie je crois de toutes celles aperçue à ce jour<br /> <br /> <br /> <br />